Sombre destin...
Nous y sommes, dans ce village perdu au milieu de nulle part… en plein mois de février, j’arrive en cours d’année évidemment, je ne sais pas comment gérer le regard des autres, je vais rentrer dans cette classe et tous les regards vont être braqués sur moi. Je m’appelle Sélène, j’ai 17 ans et j’attends comme une imbécile derrière une porte de cours…
— As-tu un souci ?
— *Sursaute* heu. Non… ça va. Je..
— *Sourire* moi c’est Adam, si tu veux un conseil, sort de derrière cette porte !
— Pourquoi ?
— La cloche va sonner et tout le monde va sortir.
Et effectivement la cloche sonne et j’eus tout juste le temps de m’écarter du chemin que la porte s’ouvre sur une jeune fille blonde.
— Que fais-tu ici ? Dégage du passage !
Elle me pousse assez violemment et je commence à partir en arrière lorsqu’une main se pose sur mon poignet et me rattrape. Je lève les yeux et vois un garçon aux cheveux rouge qui me regarde droit dans les yeux en fronçant les sourcils.
— Tu peux regarder ou tu mets les pieds ! C’est dingue ça !! On dirait que tu sors des jupons de ta mère *rire*.
« CLAQ »
C’est le seul bruit qui se fait entendre dans les couloirs, ma main vient de tomber sur la joue de ce garçon.
— Je ne risque pas de sortir des jupons de ma mère, elle est morte ! Merci pour l’accueil !
Je m’éloigne et entends des exclamations derrière moi, les gens me laissent passer et je préfère quitter cette fac pour la journée. Je pars et commence à marcher lorsque j’entends quelqu’un m’interpeller.
— Hé ! reviens là !
Je reconnais cette vois c’est celle de Adam.
— Que me veux-tu ?
— Je te pensais timide, mais apparemment non !
— Je ne suis pas une personne qui aime se faire remarquer, mais la famille on ne touche pas et on ne dit pas de mal dessus. Certes ce garçon n’en savait rien, mais il aurait pu me parler autrement.
— Ha ! tu sais Castiel n’est pas un garçon comme tout le monde ! Mais bon c’est sûr il aurait pu te parler autrement.
— Bon je vais finir la journée toute seule si cela ne te dérange pas. J’ai besoin de calme.
— Non je te laisse… je te donne mon numéro au cas où…
— Merci c’est gentil.
La marche est pour moi le seul remède, comment vais je pouvoir m’intégrer à cette fac ? Je ne sais pas comment je vais gérer tout ça. Je n’avais pas remarqué, mais ma marche m’avais conduis au plus haut point de la ville, le point le plus éloigné, mes yeux se lèvent et se pose sur d’immenses grilles qui se dressent devant moi, je m’avance un peu plus et remarque un magnifique manoir sombre et lugubre, mais tellement envoûtant…
